Dans les pays développés, il suffit d'ouvrir un robinet pour faire couler de l'eau et la boire. Dans d'autres pays, il n'y a pas de robinet ou bien l'eau ne coule pas ou encore elle est contaminée. L'eau devient alors un combat quotidien pour la survie. C'est ce que vont vivre les habitants d'un village Peul perdu aux confins de la bande sahélienne. Ils vont être au centre d'imbroglios et de péripéties mettant en péril le village. Une jeune femme, Amina, va faire face avec détermination et courage à des menaces inédites sur l'eau. Suivie par d'autres jeunes femmes, elle devra affronter le danger et prendre des risques. Ces femmes éviteront au village le manque d'eau et des morts certaines. La politique de soumission des populations menées par des djihadistes, les malversations d'une multinationale de l'eau, une administration incapable de venir en aide aux villages provoquent une succession d'événements à un rythme effréné. Ce ne sont pas des héros mais des personnes simples, résolues, audacieuses voire intrépides, qui vont s'engager pour défendre leur bien commun, l'eau et son accès. Mais elles doutent parfois, se posent des questions existentielles sur le devenir de leur monde. Elles nous font comprendre que la maîtrise de l'accès à l'eau constitue une arme de dissuasion massive. Vous avez dit fiction environnementale et géopolitique ? Peut-être pas.