Un super polar qui se déroule dans le milieu des SDF. Une belle écriture fluide et dynamique qui nous entraine à vive allure de rebondissements en rebondissements dans les méandres des sans domiciles de la capitale française. Un sujet innovant et une enquête policière qui vaut d'être suivie avec attention en se glissant dans les pas de policiers haut en couleurs : du capitaine Mehrlicht adepte des répliques d'Audiard, au psychorigide du code pénal et du respect de la loi, le lieutenant Dossantos, le lieutenant Sophie Latour et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine..... Vous pourrez sans risque de deception aucun, continuer les aventure du capitaine Merlicht dans lesquelles on se laisse tout autant embarquer, qu'il s'agisse de "Le jour des morts" "Sans pitié ni remord" "De cauchear et de feu" ou en encore "Dans la brume écarlate".
Été brûlant à Saint Allaire, c'est un peu une réécriture de Cendrillon, mais qui a pour décor un petit village de campagne, en 1966.
Tout se sait à Saint Allaire, où les commérages et les ragots vont bon train, créant leur lot d'intrigues. Mais on nous apprend vite que c'est la charmante Anna Soulette, fille d'un fermier veuf et alcoolique, qui semble être le personnage pivot de cette histoire. On découve alors au fur et à mesure les lieux emblématiques du village, ses habitants atipyques, avec chacun leurs qualités, et surtout leurs défauts ...
L'image et le texte se complètent parfaitement, et les introductions de chaque chapitre sont rédigées avec une plume très fluide, trouvant toujours le bon mot, pour amorcer la suite de l'histoire. Le ton est comique, souvent ironique, notamment grâce aux nombreux jeu de mots.
Après " A l'ombre de la gloire", le duo Lapierre/Samama nous livre une très belle adaptation du roman éponyme de Jack London. On y retrouve de grands thèmes sociétaux (la lutte des classes, les préjugés, la bourgeoisie...) et culturels (le rôle de l'auteur et les difficultés rencontrées par un écrivain pour se faire publier, une ode à l'éducation et à la culture...). Cet ouvrage est pour moi une belle découverte tant au niveau de l'histoire que de la mise en couleur qui, à certains moments, m'a rappelé le style de Miles Hyman. Ce roman graphique m'a donné envie d'en découvrir davantage sur Jack London, dont Martin Eden n'est pas loin d'être l'autobiographie, notamment par le biais de sa biographie illustrée "Jack London : l'appel du grand ailleurs" d'Olivier Weber
Être retenu par Moby pour participer à deux titres du dernier album du célèbre DJ (Reprise, 2021), suscite en soi, un certain intérêt. À la hauteur en effet, le groupe américain Darlingside fait une pop folk festive et joyeuse ; au rendez-vous, harmonie vocale colorée et acoustique sympathique pour des ambiances très amicales !
Dune Imperium nous plonge magistralement dans l’univers des romans de Frank Herbert. Les choix des joueurs sont toujours nombreux entre gain d’influence auprès des quatre factions, récolte de l’Epice, préparation des conflits, recherche de la précieuse eau et d’un siège au Haut-Conseil. On ne s’ennuie pas à cogiter du début à la fin de la partie pour récupérer avant les dirigeants adverses les 10 points de victoire gagnants. Mais méfiez-vous jusqu’au dernier moment des fourbes cartes Intrigue qui glisseront de gros grains de sable dans votre « deckbuilding » savamment orchestré. Un jeu certes chaotique, trahisons obligent, mais qui ne manque vraiment pas de saveur !
En quelques pages, nous voilà transportés en plein coeur de Londres lors de la grande sécheresse de juillet 1976, dans la maison des Riordan. L'élément déclencheur du récit est la disparition du père, alors retraité. Pourquoi est-il parti ? Pour aller où ?
Autour de ces deux questions se dessinent petit à petit le portrait d'une famille éclatée faite de secrets, de rancoeurs, de regrets, de on-dits, d'actes manqués. Des petites histoires comme il y en a dans tant de familles. On s'attache alors très rapidement à chaque personnage, on espère, on prend parti puis on se ravise...
La force de ce roman est que l'on a l'impression de ne pas être simplement un spectateur mais de faire partie de cette famille grâce à une écriture simple mais surtout grâce à cette galerie de personnages que Maggie O'Farrell a fait naître. Un petit bijou de simplicité.
La sécheresse s'éternise cette année-là en Californie, malgré les mesures drastiques imposées par le gouvernement. Un matin, l'impensable se produit : il n'y a plus d'eau dans tout le pays.
Dans un paisible quartier où tout le monde se connaît et se soutient, la panique monte et chacun est prêt à tout pour survivre.
Auteur phare de la littérature yound adult, Neil Shusterman signait en 2018 cette dystopie "coup de poing", qui résonne aujourd'hui d'une force toute particulière. A mettre en toutes les mains dès 13 ans !
Rakia, une voix nouvelle et singulière au timbre franc, ouvre une fenêtre dans la chanson française. Au travers, passent des rythmes et des paroles évoquant ses racines, au caractère et à l'énergie bien trempés !