Avis
Mangeterre n’a pas de visage, ou presque pas. Elle a des cheveux, très longs, des pieds et des mains, qui aiment le contact de la terre, un ventre, qui a mal quand elle en mange. Oui, quand elle en mange, car Mangeterre sait « lire » la terre. Elle y voit des disparus, des perdus et des morts, que l’on cherche avec les yeux cernés et l’espoir clignotant.
Orpheline, elle survit tant bien que mal avec son frère, Walter, et, parfois, grâce à ce don ou cette malédiction, c’est selon.
Dolores Reyes signe un premier roman totalement envoûtant, avec une héroïne impertinente et magique qu’on ne peut oublier.
Emilie