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Le jardin des trinitaires

Édition :
Collection :
Année :
1961
268 p. : 21 cm
Le Jardin des Trinitaires clôt la trilogie des « enfances Bosco », car l'auteur au fil de ses souvenirs a voulu s'arrêter aux portes de l'adolescence. On y fera cependant connaissance avec de nouveaux personnages. Savoureux, pittoresques, ils viennent se mêler à ceux qui déjà nous avaient émus et divertis, depuis Grand-mère Louise, Tante Martine et Barboche, le chien, jusqu'aux dames Mathilde et aux époux Maillet. On y pourra donc éprouver les mêmes émotions que l'on a eues, celles d'ailleurs qui agitaient Henri Bosco alors qu'il retrouvait l'enfant qu'il a été, cet enfant qui s'émerveillait de la vie et des êtres, mêmes singuliers, effrayants; même, ici, un peu louches. Tel ce colporteur qui lui fait le don dangereux des premières images de la femme; et telle la vieille épicière qui s'en va en cachette avec son poney sur le champ de manœuvres pour y apaiser une nostalgie, celle de sa jeunesse d'écuyère. Mais nous voyons aussi Sœur Léontine, tutélaire figure au seuil de la première école : une main fraîche et large qui, si on la touche, suffit au bonheur. Et puis le pauvre Casimir qui enseigne à l'enfant dans un naïf cantique le chant du rossignol en provençal. Et les Bourdifaille, couple déplorable, qui joue à la manille en somnolant tandis que l'enfant rêve d'un jardin, celui des Trinitaires. Enfin la petite amie Rosalie, camarade tendre et malicieuse de ces jeux enfantins que l'on joue en cachette