Les notes de kalimba et la voix pure qui s'élèvent dès le début de Elanga Ya Muinda donnent le diapason. La magie se poursuit avec les arabesques de Dipano, les parfums ± negro spiritual » de Mapendo, Yalo et Oh Yahwe, les incantations de Loyenge, les couplets intimistes de Famille en duo avec Fally Ipupa, ceux de Nkolo en compagnie de l'harmoniciste William Galison. Le charme opère avec une puissance redoublée dans des morceaux qu'on se surprend à siffloter dès la première écoute : Nakozonga, son refrain lancinant et sa guitare qui semble échappée d'un orchestre high life, Soki et Vou Ver et leurs vapeurs brésiliennes, On veut du soleil qui est un hymne à la joie de vivre. (Amazon)