Résumé
Vertu du lâcher prise. La Grande Sophie, qui a toujours fui ce qui pouvait ressembler à une démonstration de virtuosité, assume (enfin !) ce dont elle est capable : une amplitude vocale qui n'a rien à envier à celle d'une Camille, et une richesse musicale digne de la scène anglo-saxonne. En ouverture du disque : des sons plutôt âpres (Bye bye etc.), échos de rock industriel teinté d'électro qui, sans doute, en déconcerteront certains - à commencer par les fans - ; en conclusion : une supplique bouleversante (Suzanne), sur laquelle elle dévoile toute sa maîtrise vocale.