On se réveille avec les yeux de Cora, 6 ans, alors que sa famille s’apprête à rejoindre l’abri anti-tornade au sous-sol de la maison. L’ambiance est posée.

Trois ans plus tard, Cora et Jane vivent pauvrement sous la responsabilité de Darlene, l’aînée. Quand Tucker, le frère parti fâché peu après la tornade, reparaît soudain, Cora a des étoiles plein les yeux. Mais elle ne sait pas à quel point la tornade a changé son frère, l’amoureux des animaux.

Une folle aventure démarre alors, pour nous entraîner dans les contradictions de notre monde au bord du gouffre et de l’amour fraternel.
Un roman américain sans concessions, captivant, fou et réaliste.
 

Emilie
 

Florent s’attarde au cimetière du Père Lachaise près de la tombe de Guillaume Apollinaire. Il se perd dans la cime de l’arbre qui se trouve à côté et emporte un morceau de bois en souvenir. À partir de cet instant la vie et l’oeuvre du poète vont devenir une véritable obsession. Entre rêves et illusions, il retrace l’histoire du poète et convoque les muses qui ont marqué son histoire. Quant à la dixième, je vous laisse la découvrir.

Hymne à la poésie et à la nature, l’écriture d’Alexandra Koszelyk est lyrique. Elle renoue avec le panthéisme des premiers romans de Giono tout en le renouvelant. La terre n’y est plus source de crainte ni nourricière ou sujet d’admiration comme pour Apollinaire, elle est peu à peu laissée pour compte par les hommes. Un très beau livre à l’épilogue surprenant.

Caroline