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Avis

Ce roman m'a fait penser à celui de Susin Nielsen, "Les optimistes meurent en premier". Dans une branche moins humoristique, bien sûr.
Dans le cas de Pétula, un drame familial déclenchait ses multiples phobies alors qu'ici Aza a toujours vécu avec ses TOC, sa peur des microbes et ses voix intérieures qui l'empêchent d'être au monde. D'écouter pleinement sa meilleure amie, de croquer la vie à pleines dents avec Davis.

John Green s'est basé sur sa propre vie pour créer son personnage et partager cette expérience, même pour 350 pages, s'avère éprouvant. Quel enfer, quel courage il faut avoir pour ne pas craquer devant tant d'obstacles. Tortues à l'infini est une œuvre majeure de l'auteur qui touche au cœur de façon peut-être encore plus marquante que Nos étoiles contraires.

Jessica

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