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Avis

Horrible. Beau. Emouvant. Terrible.
Ce sont les mots qui me traversent l'esprit quand j'atteins enfin la dernière page de Tropique de la violence.
J'écris "enfin" car la lecture ne s'est pas faite sans souffrance. Pas celle bien connue dû à un style trop ampoulé ou des descriptions interminables qui ralentissent la progression, non celle des personnages, lancinante et presque étouffante à certains passages...

Les cinq narrateurs, dont les récits s'entremêlent pour peindre une Mayotte sous haute tension, ont chacun un vocabulaire, une voix bien à eux, identifiable entre tous.
On entend d'abord Marie, infirmière d'une cinquantaine d'années, suivi par son fils adolescent Moïse. Arrive ensuite l'haïssable Bruce, petit chef cruel d'un bidonville d'adolescents. Olivier le flic et Stéphane l'humanitaire complètent à leur tour cette histoire, celle de Moïse et de sa descente aux enfers.
J'ai été très touchée par ce roman, très court heureusement car la violence qui le parcourt prend très souvent aux tripes et laisse le lecteur totalement démuni.
Un véritable électrochoc pour lequel il faut avoir le coeur bien accroché !

Jessica

Avis
De Rosario, le grand-père, à Davidù, le petit-fils, nous suivons le parcours d'hommes liés par le combat et la boxe. A travers eux, c'est l'histoire d 'Italie et de Palerme qui se dessine en filigrane. Mêlant avec brio les histoires de chacun des membres de la famille, Enia nous dévoile les saveurs de la Sicile d'une belle langue imagée.
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