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300 jours de colère

Trillat , Marcel (1940-....) Metteur en scène ou réalisateur
Année :
2008
1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (1 h 20 min) : 4/3, coul. (PAL), son., stéréo
En juin 2001, les 123 salariés de la filature d'Hellemmes, près de Lille, appartenant au groupe Mossley, apprennent brutalement la liquidation de leur entreprise. D'août 2001 à mars 2002, Marcel Trillat filme leur lutte pour obtenir un plan social acceptable. Leur seule arme : un stock de 700 tonnes de fil qu'ils menacent de détruire à la moindre alerte. Au premier abord, un sujet déjà bien connu dans le contexte actuel de désindustrialisation. L'originalité de ce film tient à une progression dramatique qui suit la montée de la révolte des ouvriers et des ouvrières devant le mépris dont ils sont l'objet. Le réalisateur est le témoin de cette prise de conscience et, pour quelques uns d'entre eux, de leur apprentissage de la lutte syndicale. Premier volet d'une trilogie documentaire consacrée au monde du travail - les deux autres volets sont "Les Prolos" et "Femmes précaires" - " 300 jours de colère" rend toute leur dignité à ces hommes et ces femmes privées de leurs droits... "De la rédaction de L'Humanité Dimanche à celle de France 2, le journaliste Marcel Trillat a longtemps promené son regard de Droopy sur le monde ouvrier, ses combats et ses conditions de travail. Il restitue ici la parole de gens que l'on n'entend pas suffisamment, et son regard critique montre que la mondialisation et la délocalisation ne sont parfois que des prétextes pour mieux faire croire à l'inéluctabilité de l'évolution économique. Son point de vue est clair et engagé : il filme du côté des ouvriers, sans pour autant négliger les autres aspects de la question. Parce qu'il se regarde comme un film, le documentaire de Marcel Trillat pourrait être une fiction. Il s'agit pourtant bien de la réalité" (Cécile Maveyraud, Télérama, numéro 2872, 26 janvier 2005)