Pour ce projet, Stéphane Huchard a associé à un quintet de facture typiquement hard bop, composé d'excellents solistes hexagonaux, deux percussionnistes de renom originaires du Mali et de la Côte d'Ivoire : Baba Sissoko, virtuose du talking drum (ou tama) rencontré lors du Malian Project de Dee Dee Bridgewater, et Thomas Gueï, talentueux joueur de djembé travaillant surtout dans le domaine de la danse africaine et contemporaine.± Parmi les pionniers de la batterie be bop, Art Blakey était à mon sens le plus "africain" d'entre tous. De sa pulsation tribale et enflammée jaillissait le rythme, intense et pur, donnant naissance à un subtil mélange de hard bop et d'afro jazz. Mon attachement envers cette musique et ma passion des rythmes africains ont suscité l'envie de rendre hommage au grand musicien et fédérateur qu'était Art Blakey, mais surtout de mettre en exergue ce lien subtil et parfois fragile reliant deux cultures : africaine et américaine. » (Stéphane Huchard)