La nourriture industrielle a envahi nos vies. Toujours plus abondante, toujours moins chère. Jamais l'obésité et le diabète n'ont été aussi répandus, jamais les étiquettes n'ont été aussi dures à déchiffrer. Heureusement, de plus en plus d'Européens, simples consommateurs ou acteurs du système, se lèvent contre cette "grande malbouffe". En France, en Allemagne, mais aussi en Irlande ou en Suisse, notre enquête révèle comment s'élaborent les recettes grand public. Souvent, on n'est plus dans la cuisine mais dans la chimie, avec des préparations à base de poudres et granulés. Ces aliments ultra-transformés n'ont qu'une faible valeur nutritive, et il est démontré qu'ils exposent aux cancers et aux maladies cardio-vasculaires. C'est un choix de société qui se joue ici, avec cette question cruciale : sommes-nous prêts à payer plus cher pour notre alimentation ?