C'est d'abord le quotidien des Rochelais coulant une vie paisible qui, soudainement, vont devoir changer leurs habitudes en 1940, pour être, peu à peu, écrasés par une cascade d'obligations, d'interdictions et de sanctions auxquelles ils n'étaient pas préparés. Ce sont aussi les journaux, très lus à l'époque, qui soudainement se réduisent à trois hebdomadaires, et dont les articles sont de plus en plus censurés, pour faire place à une presse de propagande allemande, rédigée en français. Leurs propriétaires étaient collaborationnistes. L'intérêt de cet ouvrage réside dans la volonté affichée de ne pas prendre parti, il montre uniquement le vécu des Rochelais d'après la presse de l'époque, sans cautionner les propos pernicieux qui étaient monnaie courante en ce temps là.