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Passage des astragales

autofiction policière
Édition :
Année :
2012
207 p. : 18 cm
En essayant de faire le récit de son seul et unique crime (à ce jour), Cuéco Henri s’est trouvé confronté au roman policier. Une vieille femme acariâtre tout de rose vêtue, persécute notre héros, peut-être l’assassin. Elle disparaît. Sur cette trame très Agatha Christie, Cuéco décide de contrarier le cours de l’histoire pour ne pas épouser les contraintes mécaniques du genre. Il utilise les ralentis qui sont souvent les meilleurs moments, les temps de repos des romans sanguinaires. Donc, l’auteur détourne les conventions du genre. Il retarde le début de l’action proprement dite. Le cadavre n’arrive pas tout de suite. L’auteur propose toute une série d’hypothèses qui l’ont conduit à cette extrémité : les antécédents familiaux ; l’éternelle surdétermination biologique, anthropologique, sociologique ; les circonstances fâcheuse ou fatales. Evidemment, l’histoire continue devant le commissaire qui s’intéresse plus à l'oeuvre de Henri Cuéco/artiste qu'au crime de Cuéco/assassin virtuel. Tout ceci ne nous dit pas où est passé le cadavre de la vieille femme atrabilaireł