... tout ici est tendu vers l'expression mélodique, vers ce chant transcendé instrumentalement qui est le propre de ces deux Concertos. De la rencontre entre la fragilité extrême de ces instruments et la volonté assumée de toucher l'auditeur nait une interprétation à rebours du dogmatisme stérilisant de tant d'interprétations sur "instruments d'époque". Passé les premiers moments de surprise (comme l'Andante du Concerto nʿ 21 joué à un seul violon), on se plaît à suivre les multiples dialogues qui s'instaurent entre les musiciens (le Finale du Concerto nʿ 20 y gagne en sérénité) ou les interventions presque amusées des timbales et trompettes.... (http://www.qobuz.com)