Grave, lugubre, d'un impact poétique dense et progressif, la partition de Chedrine qui est émaillée de nombreuses pointes d'humour, séduit immanquablement grâce à la direction caressante et allusive, dramatique et profonde de Gergiev... qui apporte les couleurs slaves et le souffle épique et héroïque propre aux anciennes légendes magiciennes... En complément à l'opéra "pour salle de concert", le chef ajoute les Fragments du Petit cheval bossu (1955) et le Concerto pour orchestre nʿ1, autres offrandes convaincantes à un album qui met en avant l'oeuvre du compositeur russe parmi les plus intéressants actuellement. (www.classiquenews.com)