Transsiberian
De retour d’une mission chrétienne en Chine, Roy et Jessie, un couple d'Américains, prennent le Transsibérien de Pékin à Moscou. Au cours du voyage, ils rencontrent Carlos, séduisant Espagnol collectionneur de poupées russes, et sa compagne Abby. Quand Roy manque le départ du train à Irkoutsk, Jessie se retrouve seule avec ses nouveaux amis. La jeune femme décide alors d’attendre son compagnon à la gare suivante, mais Carlos et Abby insistent pour rester avec elle. Le début d’une terrifiante descente aux enfers.
Les couleurs de l'angoisse
Dans un genre cinématographique – le train mystère – déjà exploré par nombre de cinéastes dont Hitchcock, Transsiberian prend le temps d’installer confortablement le gentil couple dans son compartiment avant de le précipiter dans un effrayant cauchemar. Les romantiques décors enneigés prennent alors les couleurs glacées de l’angoisse, dans un enchaînement d’événements qui emmènent ce polar noir aux frontières du film d’horreur. Des personnages enfermés dans un huis clos qui les révèle pour le meilleur et pour le pire, et un rythme qui s’accélère comme un train qui s’emballe : Brad Anderson signe ici un thriller psychologique sombre et stylé, porté par des acteurs impeccables, dont un très inquiétant Ben Kingsley.