Notre corps est comme une éponge qui une fois gorgée d'eau n'absorbe plus, il faut alors l'essorer pour qu'elle puisse à nouveau absorber. C'est un peu ce que nous livre comme message le personnage de ce roman mais sous une forme évidemment plus poétique. Quand un mal de dos devient prétexte à la description d'une crise quasi existentielle, Foenkinos nous en fait un beau roman.
Après " A l'ombre de la gloire", le duo Lapierre/Samama nous livre une très belle adaptation du roman éponyme de Jack London. On y retrouve de grands thèmes sociétaux (la lutte des classes, les préjugés, la bourgeoisie...) et culturels (le rôle de l'auteur et les difficultés rencontrées par un écrivain pour se faire publier, une ode à l'éducation et à la culture...). Cet ouvrage est pour moi une belle découverte tant au niveau de l'histoire que de la mise en couleur qui, à certains moments, m'a rappelé le style de Miles Hyman. Ce roman graphique m'a donné envie d'en découvrir davantage sur Jack London, dont Martin Eden n'est pas loin d'être l'autobiographie, notamment par le biais de sa biographie illustrée "Jack London : l'appel du grand ailleurs" d'Olivier Weber