En quelques pages, nous voilà transportés en plein coeur de Londres lors de la grande sécheresse de juillet 1976, dans la maison des Riordan. L'élément déclencheur du récit est la disparition du père, alors retraité. Pourquoi est-il parti ? Pour aller où ?
Autour de ces deux questions se dessinent petit à petit le portrait d'une famille éclatée faite de secrets, de rancoeurs, de regrets, de on-dits, d'actes manqués. Des petites histoires comme il y en a dans tant de familles. On s'attache alors très rapidement à chaque personnage, on espère, on prend parti puis on se ravise...
La force de ce roman est que l'on a l'impression de ne pas être simplement un spectateur mais de faire partie de cette famille grâce à une écriture simple mais surtout grâce à cette galerie de personnages que Maggie O'Farrell a fait naître. Un petit bijou de simplicité.