Ce court album nous fait prendre conscience que nous lisons, partout, tout le temps, quoi qu’en disent parfois les mauvaises langues. On prend conscience de tout ce qu’il y a lire autour de nous, nous qui avons la chance de pouvoir déchiffrer presque inconsciemment tous ces mots, toutes ces phrases qui balisent notre paysage. Mais surtout, nous lisons parfois autre chose que des mots, et c’est là toute la sagesse de cet album : il existe une infinité de manière de lire, et il n’est finalement pas toujours nécessaire de savoir lire, pour lire.
Un roman dont on ne sort pas indemne tant la description des mécanismes du harcèlement moral conjugal sont précisément dépeints. Un style très fluide qui fait que ce livre se lit d'une traite (quand on le peut). Me manque un peu de subtilité et d’efficacité dans l'enquête mais cette thématique du pervers narcissique, de l'emprise psychologique d'un être sur un autre et de la manipulation est pour un roman très bien traitée.
Deux chansons pour son premier puis son second fils, sur la paternité, la multitude d'émotion que ressentent les parents, le bouleversement de l'arrivée d'un enfant. D'abord sur les espoirs et l'impatience de la naissance et la rencontre avec l'enfant pour "Définitivement" ; Sur la "deuxième révolution" avec "Tu peux déjà". Deux chansons uniques, on l'imagine sans peine, à l'image de ses fils.
Je recommande d'écouter les chansons en même temps que l'on regarde l'album, pour être transporté par la musique et ressentir intensément le texte.