Exploding kittens est un petit jeu de cartes vite expliqué que l’on peut emmener partout. Les règles sont simples et bien expliquées. Il y a de la stratégie et beaucoup d’interactions entre les joueurs comme par exemple leur voler des cartes ou les forcer à piocher. On a plaisir à y rejouer pour mieux comprendre les effets des cartes. Le jeu est plus amusant à plus de deux joueurs, par contre il peut nous faire perdre nos amis … Et en bonus les cartes sont agrémentées de blagues et de dessins rigolos !
La maladie d'Alzheimer vue de l'intérieur, quand le malade se rend compte de la détérioration de son état et qu'il parvient à en tenir un journal au style quasi télégraphique, sans fard. Nous sommes également mis en face des difficultés auxquelles les familles sont confrontées au quotidien pour parvenir à maintenir le malade à domicile. Une autre façon d'aborder Alzheimer.
De Carte de Séjour à Kat Onoma, raï punk de Barbès et folk blues du désert, arabécédaire et bœuf rock de Burger ; au carrefour des deux groupes, des rencontres sur la route.
Mademoiselle nous promet une folle nuit, en Algérie, en Alsace ou au Paradis, où l’ombre de Rachid Taha rode et nous sourit … en arabe ou en français, des riffs de guitare et de ouds, ce soir c’est nouba à la bougie, sur le sable ou sur le pavé !
En quelques pages, nous voilà transportés en plein coeur de Londres lors de la grande sécheresse de juillet 1976, dans la maison des Riordan. L'élément déclencheur du récit est la disparition du père, alors retraité. Pourquoi est-il parti ? Pour aller où ?
Autour de ces deux questions se dessinent petit à petit le portrait d'une famille éclatée faite de secrets, de rancoeurs, de regrets, de on-dits, d'actes manqués. Des petites histoires comme il y en a dans tant de familles. On s'attache alors très rapidement à chaque personnage, on espère, on prend parti puis on se ravise...
La force de ce roman est que l'on a l'impression de ne pas être simplement un spectateur mais de faire partie de cette famille grâce à une écriture simple mais surtout grâce à cette galerie de personnages que Maggie O'Farrell a fait naître. Un petit bijou de simplicité.
C'est à partir de ce livre offert que j'ai découvert cet auteur attaché à sa terre vendéenne. Mon donateur, sans le savoir m'a fait rencontrer mes ancêtres, mon histoire.
Bien que je n'ayant pas connu cette période de construction de la digue de l'Aiguillon elle fait partie de mon enfance, on a vécu en bon voisinage et souvent en se faisant la réflexion de "comment ils ont faits pour la construire cette digue ?" . Même s'il s'agit ii sans aucune ambiguité d'un roman et non d'une rétrospective historique, Yves Viollier a trouvé les mots et le ton pour nous emmener avec lui et nous faire vivre aux rythmes de ces travailleurs du passé, du meurtre perpétré et des caractères de ces gens des terres et des mers.
Dans un entretien accordé à Ouest France quelques mois après la tempête Xynthia, l'auteur explique comment il en était venu à cette histoire : "J'ai longtemps pensé que cette baie n'était pas une terre romanesque. Mais le jour où je suis allé en mer avec des boucholeurs, où j'ai rencontré des éleveurs de moutons dans le marais, j'ai découvert un monde fabuleux. J'ai alors consulté les archives. (...) Mais c'est surtout quand j'ai lu les archives concernant la digue, avec toutes ces populations étrangères qui étaient venues la construire à la fin du XIXe siècle, que j'ai compris que je tenais mon histoire !... Ils étaient venus construire cette digue tant réclamée après la tempête et les inondations de 1877 et de 1891, qui avaient été aussi importantes que celle de février"
Si vous souhaitez en savoir plus sur l"histoire de l'Aiguillon-sur mer (devenue commune déléguée de la commune nouvelle L'Aiguillon-la-Presqu'Ile au 01/01/2022) découvrez l'ouvrage "Si l'Aiguillon m'était conté" écrit par son ancien maire (1974-1995) Pierre Roy.
Quand un village entier est mêle à une intrigue policière et se trouve un bouc émissaire, cela donne un roman que l'on ne lâche pas, et pourtant à plusieurs reprises on pense avoir saisi tous les rouages de l'intrigue. L'auteure joue avec le lecteur, changeant de narrateur au détour d'une page, jouant avec le profil psychologique de l'un ou de l'autre. Tout le monde est suspect et le suspens monte jusqu'à la révélation finale .... qui est vraiment impliqué et jusqu'à quel point ?
Pas de risque ni de danger à rentrer dans la jungle, mais plutôt une occasion, voire un privilège d’en ressortir grandi…
D’avoir tourné de qqs degrés notre regard, réaliser alors de mieux voir, et PE de mieux entendre maintenant, d’avoir écouté le cœur d’un groupe d’adolescents.
Un cœur palpitant et musical, si plein d’humour et de vie ; nous offrant l’opportunité de tordre le cou à certaines normes qui nous cloisonnent.