Un recueil de témoignages poignants de part le fond et la forme. La parole de chaque jeune est retranscrite de façon spontanée, avec ces tournures typique de l'oralité. Leurs parcours sont bouleversants de part les drames traversés, mais aussi de part le courage et la résilience dont font preuve ces jeunes. On se met à leur place, eux qui ont tout quitté du jour au lendemain, à contrecoeur, en laissant leur mère, leur grand-mère. Comment réagir quand notre quotidien, tout ce que nous avons toujours connu, vole en éclats ?
Que se passerait-il si les scénarios de nos jeux vidéo devenaient soudainement notre réalité, concrète et tangible ? C'est ce que que nous découvrons dans ce tome introductif. Nous sommes propulsés, à la manière d'un jeu vidéo, dans un donjon, où notre groupe de chasseur va devoir affronter un boss plus coriace que prévu... Le but étant d'empêcher que les monstres s'échappent et ravagent notre planète. L'univers sera familier aux fans de jeux vidéo, mais est également très sombre, car contrairement à un MMORPG, dans leur réalité, nos héros n'ont qu'une seule vie.
Régine Detambel célèbre ici la grande Sarah Bernhard, dont les 20 dernières années sont racontées par Susan, confidente et souffre-douleur.
Comédienne, peintre, sculptrice, elle interpréta sur scène les plus grands dramaturges, et fut qualifiée par Cocteau de « monstre sacré », dont l’expression demeure dans le langage courant.
Mais qui était cette femme autant adulée que détestée ? L’amie de Mucha, Victor Hugo, Sacha Guitry et bien d’autres encore. Une star internationale qui se produisait sur les scènes du monde entier. Fantasque, égocentrique, multipliant les amants et amantes. En véritable femme d’affaire, elle fût l’une des premières célébrités à utiliser son image pour la publicité.
Elle ne quitta jamais la scène, réinventant son jeu lorsque la maladie lui imposait l’amputation d’une jambe.
Portrait fascinant d’une tragédienne inégalée, d’une femme libre.
Parce qu’il ne trouve pas les mots, il décide d’apprendre à ronronner. J’ai aimé cette histoire pleine de fantaisie et de sensibilité sur le désir d’un enfant d’aider une amie touchée par le deuil. Un roman pour jeune lecteur qui pourra plaire au plus grand.
Blancaflor, un célèbre conte d'Amérique latine, revu et illustré en bande dessinée, une riche idée.
Tous les ingrédients du conte sont réunis, l'ogre, le prince, les soeurs, un peu jalouses et revêches...sauf Blancaflor, rêveuse, n'attendant pas forcément le prince charmant.
Jusqu'au jour où elle va arracher des "mâchoires" de son ogre de père, le prince, un peu niais, en utilisant ses pouvoirs magiques mais surtout son ingéniosité.
Le texte efficace de Nadja Spiegelmann, fille de Art Spiegelmann (auteur de la BD Maus), et le dessin nuancé de Sergio Garcia Sanchez font de ce conte une histoire moderne au rythme palpitant, qui fait la part belle à la débrouillardise et au courage de son héroïne. Un beau souffle de féminisme et d'anti-patriarcat.
Déménager ce n'est pas toujours drôle et ça peut faire peur, va-t-on se sentir à nouveau chez soi ? Dans cet album nous suivons le quotidien chamboulé d'une petite fille créative et pleine d'imagination, son papa et son chat. Au fil des illustrations douces et colorées l'auteur nous transporte à travers ce passage mouvementé que peut être un déménagement et dépeint avec délicatesse la création d'un nouveau foyer chaleureux.
Rakia, une voix nouvelle et singulière au timbre franc, ouvre une fenêtre dans la chanson française. Au travers, passent des rythmes et des paroles évoquant ses racines, au caractère et à l'énergie bien trempés !
Une magnifique leçon d'humanité... Nous est raconté ici ce naufrage sur l'Ile des Sables à la fin XVIIIe siècle mais surtout la vie des survivants qui ne seront "sauvés" que 15 ans plus tard. Je ne connaissais pas cet épisode de l'histoire et j'ai apprécié de le découvrir sous la forme d'une BD classique, mais dans laquelle chaque élément tient son rôle. A découvrir