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Avis

Ce roman m'a fait penser à celui de Susin Nielsen, "Les optimistes meurent en premier". Dans une branche moins humoristique, bien sûr.
Dans le cas de Pétula, un drame familial déclenchait ses multiples phobies alors qu'ici Aza a toujours vécu avec ses TOC, sa peur des microbes et ses voix intérieures qui l'empêchent d'être au monde. D'écouter pleinement sa meilleure amie, de croquer la vie à pleines dents avec Davis.

John Green s'est basé sur sa propre vie pour créer son personnage et partager cette expérience, même pour 350 pages, s'avère éprouvant. Quel enfer, quel courage il faut avoir pour ne pas craquer devant tant d'obstacles. Tortues à l'infini est une œuvre majeure de l'auteur qui touche au cœur de façon peut-être encore plus marquante que Nos étoiles contraires.

Jessica

Avis

Brooklyn, début du XXe siècle. Après avoir envoyé sa femme faire des courses, Jim, qui a perdu son travail et le sens de sa vie, se suicide. Annie qui attend leur premier enfant va être recueillie dans le couvent des petites soeurs des pauvres.
Á travers elle, on va partager la misère, les peines mais aussi le quotidien de la communauté irlandaise et du couvent. C'est un plongeon dans la vie des immigrés irlandais dans l'Amérique du début du XXe siècle.
L'auteur nous fait vivre la communauté des petites soeurs des pauvres toute dévouée aux familles démunies. On croise des soeurs aux fortes personnalités comme soeur St Sauveur qui "s'arrange avec Dieu", l'énergique soeur Illiminata qui s'occupe de la blanchisserie et raconte la vie à la petite Sally la fille d'Annie, soeur Jeanne la dévouée...
Les descriptions sont réalistes, les odeurs fortes et les couleurs sombres. Une belle écriture délicate et sensible, même si ce roman est bien sombre. On pense souvent à C. Dickens ou V. Hugo.

Catherine A.

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