L'historien met en lumière un mode d'action né dans les dernières décennies du XIXe siècle avec l'émergence d'une société industrielle, mécanisée, irriguée par les réseaux de communication, qu'une partie du monde syndical souhaite paralyser. Suscitant une crainte sans rapport avec le danger réel qu'il représente, le sabotage se massifie et se professionnalise durant la Seconde Guerre mondiale.