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Peindre, c'est aimer à nouveau (To paint is to love again)...

Édition :
Année :
1962
In-16 (20 cm), 75 p., ill. en coul., couv. ill. en coul. 9,60 F. [D. L. 7544-62]
Ecrire est la seule activité qui ait jamais paru à Henry Miner digne que l'on y consacre son temps, la Providence ou à son défaut le système D se chargeant de pourvoir aux nécessités accessoires. Mais si ardemment que brûle en lui le feu sacré, il connaît des passages à vide, où les mots semblent perdre leur sens et la vie toute substance. Son esprit infatigable, « bourdonnant >, a découvert dans un de ces moments-là le pouvoir magique de la couleur : peindre c'est aimer à nouveau - c'est se recharger d'influx vital, approfondir sa vision du monde, améliorer ses dons d'écrivain, car avec Henry Miller on en revient toujours à l'art d'écrire. Dans ce récit qui date de 1960, il parle de ses débuts d'aquarelliste. de ses amis, de ses idées avec ce plaisir de se raconter, cette chaleur, cette faconde qui sont la marque de son talent. Et pourtant c'est plutôt au Miller peintre qu'il aurait préféré que !'on s'adresse, avoue-t-il dans la postface en guise d'épilogue qui suit Le Sourire au pied de l'échelle. Ce texte de 1948 lui a été commandé pour accompagner des illustrations de Fernand Léger sur le thème du cirque. Miner y met en scène un clown célèbre qui veut communiquer à son public la joie ineffable ressentie un jour par hasard, instant d'extase qui va transformer son existence et modeler son destin. Et là encore Miner, qui se dit clown au fond du cœur, brode sur ses propres rêves.