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Les fourberies de Scapin

Édition :
Collection :
Année :
1972
1 vol. (160p.) ; 17 cm
En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante ainsi que Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinthe, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu’il vient d’épouser, le second de la ± jeune Égyptienne » Zerbinette. Au retour d’Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l’annonce de son union et, de plus, fort à court d’argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet ± habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard. Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin : Léandre a commis une grave erreur. Aussi le jeune homme, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens. Par de hardis stratagèmes, l’inventif Scapin ne tarde pas à extorquer la somme aux deux vieillards. Mais Scapin entend encore se venger de Géronte qui l’a desservi auprès de Léandre. Aussi lui fait-il croire qu’un prétendu frère de Hyacinthe est à sa poursuite, résolu à lui ôter la vie pour le punir de vouloir faire rompre le mariage. Afin de le soustraire à ce danger, Scapin cache sa victime dans un sac, et lui donne de violents coups, tout en feignant de le protéger des spadassins qui sont à sa recherche. La fourberie de Scapin est éventée, et Géronte lui aurait fait payer cher sa fourberie, si par une diversion opportune une double reconnaissance n'eût révélé en Hyacinthe la fille perdue de Géronte, et en Zerbinette celle d’Argante. Scapin, qui feint d'être à l'agonie par suite d’un accident, demande et obtient le pardon des vieillards.