« Vendredi. 14 h 49. Je m appelle Stella. Ceci est peut-être mon dernier message. Nous ne sommes plus que deux dans la station spatiale. » Sylvain Victor nous invite à assister au jeu que s invente une petite fille, à écouter l histoire qu elle se raconte. À moins que tout cela ne soit vrai et que ses parents n aient réellement disparu. L humour permanent désamorce une situation qui pourrait s avérer angoissante. Comme pour La petite fille qui voulait voir des éléphants, Sylvain Victor fait le choix d une mise en couleur au feutre. Ce parti pris fort et nullement gratuit renforce encore le décalage avec l approche habituelle d un tel sujet. Un album parfait pour dédramatiser une arrivée dans la fratrie.