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Une forêt dans la tête
Schwartz, Violaine Auteur du texte
Schwartz, Violaine Auteur du texte
Édition :
Collection :
Année :
2021
265 p. : 21 cm
Ce livre est le récit d'une guérison après une rupture d'anévrisme. Par la puissance des mots, le goût des chemins de traverse et de la rencontre avec l'autre. Lors d'une rupture d'anévrisme, 35 % meurent sur le coup, 35 % présentent des séquelles neurologiques, les autres n'ont rien du tout comme la narratrice. Elle peut encore faire tout ce qui lui passe par la tête, comme avant, mais avec la crainte que cela ne recommence. Tout va bien et soudain tout va mal, cette crainte l'empêche d'en profiter, la réveille toutes les nuits. Elle a quelques séquelles invisibles qu'elle s'efforce de réparer, en accumulant exercices d'orthophonie variés et jeux de mémoire. Elle vit à Paris, mais ne supporte plus la violence, la foule, le bruit. Trop fragile pour reprendre le chemin du travail, elle part dans la maison familiale, un grand mas perdu au bout d'une route de terre, au fond des Pyrénées, à la frontière espagnole. C'est l'endroit de l'été. C'est l'endroit d'avant la rupture d'anévrisme. La forêt. Là-bas, personne ne sait ce qui lui est arrivé. Elle part toute seule pour la première fois. Le mas est très grand, encombré d'objets et de souvenirs. Le mas déborde de soucis domestiques à régler. Heureusement, il y a Frida, une marginale qui vit dans une cabane perdue, son amie de la montagne et de l'été, la clocharde céleste, la sorcière des forêts. Frida vit avec son homme en autarcie au milieu de la forêt, depuis plus de vingt ans. Mais soudain, en regard de ce que la narratrice vient de vivre, Frida est un mystère. De cette retraite planquée dans cette cabane hors la loi, elle veut tout savoir. Frida lui raconte. La fugue à 15 ans, le départ d'Allemagne, la Grèce, l'Ardèche, les squats, le stop, la manche, les cerises pour assurer l'hiver, les pièges de la rue. Ce roman devient l'histoire d'une guérison à travers le portrait croisé de deux femmes amies que tout oppose dans la société, mais qui l'une et l'autre ont appris l'extrême fragilité de la vie.