Protégé de Sanseverino et JP Nataf, Antoine Loyer, mathématicien instinctif, poète sonore, dadaïste errant dans le quartier indo-pakistanais de Paris, procède par collages, par fulgurances, par accident. Antoine Loyer joue une guitare à quatre cordes trouvée dans un débarras, qu'il associe à de l'harmonium, du dholak, des flûtes, guimbardes et tablas indiens, sans oublier la voix d'Armelle Pioline sur le morceau Rouge-gorge. Bien qu'il soit grivois, léger, autodérisoire, Antoine Loyer se dévoue à son art avec le même sérieux que demandent l'érotisme, le jazz ou la magie, et modifie notre vision courante des usages de la chanson. (Qobuz)