Sequel to the Prequel, le titre déboussolé du troisième album des Babyshambles (six ans après le deuxième), l’indique et l’assume : il ne faut pas compter sur eux pour inventer le futur. Comme les précédents, Sequel to the Prequel ressemble souvent à un juke-box du rock anglais, où les bons vieux singles des Kinks, des Clash et de Blur font la fortune du patron. Mais dès le deuxième morceau (le single Nothing Comes to Nothing), on a pourtant senti que quelque chose était en train de changer. Un truc débraillé, détendu, parfois bucolique, la traduction musicale du mot anglais "looseness". Déjà, sur pas mal de titres, les Babyshambles jouent un genre de country-rock (il y a même parfois du violon), voire de la Muzak balocharde, finalement très attachante... - (www.lesinrocks.com)