Les mélodies se dévoilent avec une lenteur hypnotique, portées par l’audace vocale de ces filles à la vingtaine à peine entamée. Elles se mélangent à des chorales jazz extraverties (le militant Deathless avec le saxophone de Kamasi Washington), swinguent avec une gouape d’enfer sur des rythmes hip-hop embrumés ̧ (I wanna be like you), se frottent aux discours de Michelle Obama (No man is big enough for my arms) et s’envolent sur les chansons lentes, Waves ou Transmission/Michaelion, moŗceau de bravoure où elles invitent Meshell Ndegeocello. Le difficile deuxième album ? Grande réussite. (in Télérama - Laurent Rigoulet)