Tour à tour envoûtant (The Lover Of Beirut), entraînant (Dance With Waves, For No Apparent Reason), mystérieux (Stopover At Djibouti) ou très mélodique (Al Birwa, Waking State), le nouvel album du Tunisien Anouar Brahen est un voyage au pays des mille et une nuances de sa musique enchanteresse. Accompagné par Klaus Gesing à la clarinette basse, Bjvrn Meyer à la basse et Khaled Yassine aux percussions, le joueur de oud (sorte de luth moyen-oriental) reconnu comme l'un des meilleurs de sa génération (avec Dhafer Youssef et Rabih Abou-Khalil) y a combiné de nouvelles compositions, traditionnelles sur le plan sonore, mais modernes dans l'approche, qu'il dédie au poète palestinien Mahmoud Darwish. Apparemment comblé par cette nouvelle formation qu'il emmène également sur la route avec lui, Brahen se montre une nouvelle fois excellent dans ce cadre spécifique, et aussi très à l'aise dès qu'il s'agit d'y évoluer, le temps d'improvisations hypnotiques (musique.fnac.com)