A l'écoute de son premier album, on comprend pourquoi le Néerlandais Thomas Azier est un protégé du Français Woodkid. Comme ce dernier ou son compatriote Cascadeur, il redonne en effet à l'electro des accents symphoniques trop souvent perdus au profit de ritournelles pop. Cependant le registre de Thomas Azier diffère sensiblement de celui des deux français. Moins basé sur des thèmes calmes, il est plus percutant et son essence nordique le rapproche de certains accents de la dance atypique d'Avicii. A la croisée de ces deux approches, il fait de son premier album Hylas une réussite indéniable. Dansant par moments sans être dance, pop en évitant la séduction facile et ambitieux en oubliant d'être pédant, Hylas confirme les premiers espoirs entrevus jusqu'ici. (www.music-story.com)