Aller au contenu principal
couverture du document
Veuillez vous connecter pour réserver
Display2

No beginning, no end

Édition :
Année :
2010
1 disque compact
En octobre 2006, sa fille Katheryn, âgée de 17 ans, a été tuée dans un accident de voiture. Il a mis deux ans non à s'en remettre, mais à tourner un chagrin mortel en une oeuvre belle : "No beginning, no end" est une composition symphonique en cinq parties pour instruments à vent, cordes et voix, avec pour paroles un poème qu'il a écrit sur le thème de l'infini et de l'inexistence de la mort, selon une conception hindouiste qu'il a faite sienne et pour laquelle ± Dieu » est le lien qui unit tous les êtres humains, présents ou absents, c'est-à-dire l'amour même. Immortel. Profondément émouvante, d'une écriture tonale simple qui procède par vagues sur lesquelles s'élèvent le saxophone ténor si parlant de Joe Lovano et la voix prenante de Judi Silvano, cette composition, dans son emportement affectif, révèle l'étroite parenté entre naïveté et sagesse. Trois pièces la complètent : Visitation : waves of unborn, pour chorale ; Cry out, pour quatuor à cordes ; Coda, pour piano, vibraphone, marimba et harpe. La question jazz ou pas jazz devient impertinente quand la beauté touche ainsi au coeur. (Michel Contat - Telerama nʿ 3166 - 18 septembre 2010)