Pour les auditeurs moins habitués aux tempéraments anciens inégaux, ces enregistrements de Frescobaldi viendront comme une surprise : cela sonne parfois ± faux », ou du moins inhabituel. Certains intervalles sont très larges, d'autres très étroits, en fonction des tonalités dans lesquelles on se trouve. C'est là la vertu - et le défaut - du tempérament inégal, tandis que le tempérament égal, celui du Clavier bien tempéré, possède d'autres vertus - et bien d'autres défauts ! Roberto Loreggiani joue sur un clavecin et un orgue tous deux accordés selon un tempérament inégal à l'ancienne ; de la sorte, la musique prend des directions tout à fait différentes de ce que l'on obtiendrait avec un tempérament égal qui, quoi qu'il en soit, n'existait pas encore à l'époque de Frescobaldi... (copyright www.abeillemusique.com)