Une écriture unique, des mélodies parfaites, des instrumentations délicates... enfin un nouvel album de Badly Drawn Boy après quatre ans de silence ! C'est une histoire avec un dénouement heureux. Mais il y a d'abord eu des débuts difficiles. Imaginez la scène. Un type est affalé sur un piano à l'étage supérieur d'une vieille fabrique de caramels de Stockport. Il s'est enfermé dans cet espace, désormais studio d'enregistrement, depuis 5 longues semaines. Il a à peine vu sa maîtresse et enfants. Le printemps s'est transformé en été. 20 chansons déjà jouées live en groupe ne se sont pas métamorphosées en un album valant son pesant d'or. De nombreuses Malboro Light ont été tenues par des mains tremblantes. Ca ne va pas. C'était l'année dernière. ± Je crois que j'ai perdu de vue ce que j'essayais de faire à la base » dit Damon Gough, doucement. ± J'avais cet objectif dans ma tête de sortir cinq albums en cinq ans, à partir de The Hour Of The Bewilderbeast en 2000. Ce fût ma grosse erreur. C'était stupide. D'une certaine manière j'ai précipité les choses. A la fin de ces cinq semaines, je n'avais pas le sentiment que ça allait dans la bonne direction. Je me suis juste éloigné et j'ai laissé ces chansons où elles étaient ». Quatre ans après Born In The U.K., le mancunien a pris le temps de revenir. Les chansons de ce nouvel album sont tirées et inspirées du film The Fattest Man In Britain. Piano délicat, fragments de glockenspiel, orgue poignant, cithares intrigantes, guitares faisant écho à Simon & Garfunkel, cordes caressantes et observations aiguës tel ± the time you waste would still turn into memories », Badly Drawn Boy est de retour comme on l'aime. (musique.fnac.com)