Luz Azul, c'est du tango. Déjanté, atypique, revisité, réincarné, sans scrupule, sans reproche (ou si peu)... Mais Luz Azul, c'est aussi du jazz. Nostalgique, tribal, exotique, urbain, ouaté, complice... Toute la particularité de ce trio réside dans cette fusion et dans un mariage instrumental inédit : l'arpeggione du XIXe siècle (Simon Drappier), le bandonéon argentin (Pablo Nemirovsky) et le zarb iranien (Pablo Cueco). Ces instruments sont les miroirs des cultures dont ils sont issus. Des cultures si éloignées, et pourtant... Ce trio révèle les liens entre ces univers musicaux et construit des passerelles entre les continents. Luz Azul joue une musique imaginaire déconcertante, mêlant joyeusement tradition savante, création populaire, composition impromptue et improvisation concertée.