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La consolante

Édition :
Année :
2008
636 p. ; 20,5 cm
Changement de palette pour la mascotte du Salon du livre 2008 ? Pas vraiment. Anna Gavalda fait mine de dériver, dans son dernier opus, de la lumière à l’ombre, de la couleur à la bichromie : le rouge et le noir. Mais tout ceci n’est que fiction. Les quelque six cents pages constituent au final un livre bavard. Panier garni de digressions et de coquetteries stylistiques. Des fioritures qui gênent souvent la lecture d’un récit éreinté. Et même si l’humour est parfois au rendez-vous, l’ensemble reste bien mou, parfois même redondant. Ce qu’il y a d’agréable dans ce conte gavaldien, ce sont ces amitiés blessées, ces amours qui s’effritent, ces familles recomposées, ces êtres qui se croisent et se reconnaissent. Mais ce qui fait défaut, c’est la justesse et l’audace que convoquaient ses deux premiers ouvrages. Cette touchante humanité qui parcourait les pages d’un ‘Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part’ ou d’un ‘Je l’aimais’. ‘La Consolante’ se contente de peindre un mal-être engourdissant. Ses héros, trop souvent improbables, prennent leur mal en patience dans l’attente d’une fin meilleure. Le lecteur aussi.