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La Retirada

Exode et exil des républicains d'Espagne
Édition :
Collection :
Année :
2008
164 p. : ill., couv. ill. en coul. : 22 cm
Le 26 janvier 1939, Barcelone tombe aux mains des franquistes. Les républicains sont vaincus, après trois ans de guerre civile qui a ensanglanté toute l'Espagne. Civils, militaires fuient vers la frontière pour se réfugier en France. Le 27 janvier, la frontière est ouverte, les premiers réfugiés civils entrent en France, pendant que les derniers combattants continuent la lutte jusqu'au début du mois de février où sonne l'heure de la Retirada, la Retraite. Devant l'arrivée de près d'un demi-million de personnes les autorités françaises choisissent de concentrer les réfugiés près de la frontière pour éviter qu'ils ne se dispersent et pouvoir ainsi les contrôler. Le 5 février, le gouvernement français décide de laisser entrer ce qui reste de l'armée républicaine. Des familles sont séparées. Pour les hommes, on ouvre des camps sur les plages à Argelès et à Saint Cyprien notamment. Ces camps sont barbelés, la surveillance est assurée par des tirailleurs sénégalais et des gardes mobiles. Dans celui d'Argelès, un commissaire politique du POUM, qui est aussi un grand artiste, Josep Bartoli croque au jour le jour la vie de ses compagnons d'infortune. Il nous donne à voir avec une centaine de dessins d'une force époustouflante le spectacle dantesque de ces gens entassés dans des baraquements, prisonniers dans un pays qui a refusé d'aider la République contre Franco. De quoi désespérer. De quoi s'indigner.