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Les Dames de la poste
Édition :
Année :
1984
240 p.-[12] p. de pl. : couv. ill. en coul. : 22 cm
Il y avait un livre à écrire, sur les « Dames de la Poste » à la Belle Époque. C’est chose faite. Avec les charmants souvenirs de Cécile Trévou, recueillis par l’écrivain Roger Abraham, voilà un témoignage exceptionnel sur le monde de la Poste aux temps héroïques. Le téléphone n’est pas encore installé dans les bureaux de Postes, quand Cécile âgée de seize ans entre dans celui de son petit bourg natal ; on continue à communiquer par télégraphe. Cécile, logée et nourrie par sa receveuse, n’est pas payée, mais que lui importe... Vive et laborieuse, animée d’un immense désir de bien faire, elle s’initie au Morse, vend des timbres, trie le courrier, fait les courses et un peu de ménage. Plus tard, elle sera mutée dans d’autres villes plus importantes. Tôt levée, tard couchée, elle ne compte pas ses heures de travail. La Poste, c’est d’abord être au service de l’État ! « Montée » à Paris, la jeune femme va faire connaissance avec la Poste parisienne, immense fourmilière de femmes en jupes longues et chignons. Téléphoniste, elle découvre le « théâtrophone », cette vieille invention bien oubliée qui permettait aux usagers d’écouter par téléphone les grandes représentations théâtrales ou musicales. Pour Cécile, la Poste est une grande famille où elle a grandi, et où elle vieillit. Sa mise à la retraite sera ressentie avec l’émotion d’une séparation.