Été brûlant à Saint Allaire, c'est un peu une réécriture de Cendrillon, mais qui a pour décor un petit village de campagne, en 1966.
Tout se sait à Saint Allaire, où les commérages et les ragots vont bon train, créant leur lot d'intrigues. Mais on nous apprend vite que c'est la charmante Anna Soulette, fille d'un fermier veuf et alcoolique, qui semble être le personnage pivot de cette histoire. On découve alors au fur et à mesure les lieux emblématiques du village, ses habitants atipyques, avec chacun leurs qualités, et surtout leurs défauts ...
L'image et le texte se complètent parfaitement, et les introductions de chaque chapitre sont rédigées avec une plume très fluide, trouvant toujours le bon mot, pour amorcer la suite de l'histoire. Le ton est comique, souvent ironique, notamment grâce aux nombreux jeu de mots.
Codex naturalis s’avère être un jeu de gestion de ressources et d’atteinte d’objectifs à la mécanique aussi simple qu’efficace à deux, trois ou quatre joueurs. Chaque partie est rapide et appelle la suivante pour une revanche mais aussi pour affiner sa propre tactique (il existe une version solo). Graphiquement, les « enluminures » dorées font leur effet et le style épuré des illustrations, représentant quatre règnes du vivant, donne un côté très plaisant au jeu au fur et à mesure que les cartes s’étalent devant vous. Codex naturalis … ludo lumen !
Un anime adapté d’un des mangas les plus connus et appréciés dans le monde pour la richesse de son univers ainsi que l’histoire qui recèle plus de secrets et de révélations qu’il n’y paraît… Plongez sans hésiter dans l’aventure au côté des frères Elric, rires et larmes garanties !
Pas de risque ni de danger à rentrer dans la jungle, mais plutôt une occasion, voire un privilège d’en ressortir grandi…
D’avoir tourné de qqs degrés notre regard, réaliser alors de mieux voir, et PE de mieux entendre maintenant, d’avoir écouté le cœur d’un groupe d’adolescents.
Un cœur palpitant et musical, si plein d’humour et de vie ; nous offrant l’opportunité de tordre le cou à certaines normes qui nous cloisonnent.
Un livre où l'on trouvera toutes sortes de recettes ! Des sushis, une tarte au ciron, du poisson pané ou des macarons. Appétissant n'est-ce pas ? Et vous n'aurez besoin que d'un seul ingrédient pour réaliser votre recette : un matelas laissé à l'abandon dans la rue ! Vous n'avez plus qu'à suivre le recette, détaillée et illustrée, pour réaliser votre plat.
Une démarche écologique et artistique pour la valorisation des déchêts, avec un rendu final bluffant. Bon appétit !
Dans cette série française au rythme effréné et intense, nos quatres actrices Audrey Fleurot, Camille Lou, Julie de Bona et Sofia Essaïdi nous montrent à quel point les femmes ont été importantes au coeur de la Première Guerre Mondiale, aussi bien du côté émotionnel que pratique. Leur courage, leur amour du prochain et leur force nous entraîne dans les conflits d'une guerre qui semble sans fin.
Quand deux générations, deux façons d'appréhender la vie se rencontrent dans un hôpital, cela donne un très beau roman que l'on pourrait qualifier de "philosophique" toute mesure gardée.
Hugo, après une tentative de suicide se retrouve à partager la chambre de Blanche, une vieille femme qui attend sereinement la fin. Ils ont une relation à la vie diamétralement opposée, de cette différence de point de vue vont naitre des échanges tantôt drôles, tantôt profonds entre les 2 patients. Loin d'être sombre ou larmoyant, ce roman nous livre un hymne : à la vie, à la force du dialogue entre génération, à l'importance de notre regard sur la vie et sur le monde.
Bien sur les puristes de la philosophie n'y trouveront pas leur compte, là n'est d'ailleurs pas le propos. Nous sommes bel et bien dans un roman avec ses limites et quelques incohérences, roman qui permet de prendre un peu de recul sur le quotidien et c'est déjà bien.
Comme avec « au vent mauvais » ou « les larmes de l’assassin » avec toutefois un univers moins sombre mais tout aussi intense, Murat m’a touchée avec son personnage de photographe des grands espaces et des âmes. Les dessins et les couleurs de ce roman graphique sont magnifiques et vous entrainent dans l’ouest américain du début du 19è siècle. Présentés comme des négatifs de photos argentiques, ou des ombres chinoises sur fond sépia, gris, orange, ces dessins dégagent une grande intensité qui servent à merveille le voyage introspectif que nous conte l’auteur. Une belle narration sur les premiers pas de la photographie mais aussi sur la conquête de territoire par les « Blancs » pour la construction du chemin de fer au détriment des peuples indiens présents sur ces terres