Un court roman sur le harcèlement actif et passif. Un ouvrage qui sans tomber dans le larmoyant a le mérite de montrer les rouages de ce phénomène et la rapidité avec laquelle les événements peuvent s'enchainer. A mettre entre les mains des ados et de leurs parents.
Vous voulez transformer vos petites canailles en enfant modèle. Votre enfant est un peu cracra sur les bords et brouillon au milieu. Vous cherchez comment lui faire retrouver le chemin de la salle de bain et de l'école mais en douceur et vous ne trouvez pas de remède miracle...
Laissez-moi vous présenter la redoutable, l'abominable sorcière Anne pourrie. A elle seule elle peut changer votre terrible ouistiti en un adorable bambin ... c'est une véritable arme magique. Attention livre drôle à partager en famille.
Après " A l'ombre de la gloire", le duo Lapierre/Samama nous livre une très belle adaptation du roman éponyme de Jack London. On y retrouve de grands thèmes sociétaux (la lutte des classes, les préjugés, la bourgeoisie...) et culturels (le rôle de l'auteur et les difficultés rencontrées par un écrivain pour se faire publier, une ode à l'éducation et à la culture...). Cet ouvrage est pour moi une belle découverte tant au niveau de l'histoire que de la mise en couleur qui, à certains moments, m'a rappelé le style de Miles Hyman. Ce roman graphique m'a donné envie d'en découvrir davantage sur Jack London, dont Martin Eden n'est pas loin d'être l'autobiographie, notamment par le biais de sa biographie illustrée "Jack London : l'appel du grand ailleurs" d'Olivier Weber
Quel meilleur hommage à rendre à un ami et collaborateur décédé qu’un album entier ? Avec Nightmare, Avenged Sevenfold nous livre des textes forts sur la mort et la vie avec le deuil d’un proche, suite au décès du batteur du groupe, The Rev. De puissantes paroles, chantées sur un accompagnement musical aussi fort que possible, pour exprimer toutes ces émotions.
4 blocs au regard sombre nous inspirent le culte du rock ; Dark Matters, le 18ème et peut-être dernier album des Stranglers, mérite le respect. Après 10 ans de silence et au regret du départ d'un des leurs, les plus que quatre briscards font un retour fracassant.
Sylvain Pattieu poursuit l'histoire de Mohammed-Ali, d'Aimée et d'un quartier dans le 93. Cette fois-ci, c'est le personnage d'Aimée qui est au coeur du roman, une footeuse dans l'âme. Son univers tourne autour du foot mais elle se rend compte que l'engagement, ce n'est pas seulement sur le terrain.
On y retrouve l'histoire de ces ados qui découvrent le lycée, des jeunes qui s'ennuient et qui galèrent et surtout de ceux déjà marqués par la vie. Il y a cette révolte et cette volonté de faire bouger les choses, de les améliorer. Un roman militant où l'oralité a toute sa place. Les mots sont importants, les sentiments à vif.
Ce roman nous parle de reconstruction et d'acceptation de soi. On s'embarque avec Leïla dans une longue quête, pour se défaire de cette idée que la beauté est synonyme de réussite, et surtout que l'une dépend de l'autre. Car c'est en acceptant de ne plus être "la Belle" pour devenir "la Bête" que Leïla va se réaliser et accomplir de grandes choses, pour elle et son pays. L'écriture est délicate, contemplative mais jamais lassante, dans un décor digne des mille et une nuits. Si le cadre est réaliste, le magique n'est jamais bien loin, pour nous faire voyager dans un pays merveilleux certes, mais pas dénué de défauts.
La maison est une belle histoire sur le deuil, la famille et les souvenirs. Les dessins sont vivants et les couleurs très douces. C’est une histoire simple, touchante, pleine de nostalgie mais on ne s’y ennuie à aucun moment. Une très belle lecture !